Conquête spatiale: La France s'associe à une grande puissance pour aller sur la Lune
C'est officiel ! La conquête spatiale de la Chine se fera désormais avec la France. Paris et Pékin viennent de signer un accord pour une future mission lunaire ; l'occasion pour le Centre national d'études spatiales (CNES) de participer à cette grande aventure.

Après l'annonce du projet "la première station solaire dans l'espace d’ici 2025 " faite par la Chine, Pékin signe un nouveau contrat de partenariat avec Paris. Les deux pays veulent s'associer pour l'exportation robotique de la Lune.
C'est historique! Pour la première fois, la France ira sur la lune. L'annonce a été faite à l'occasion de la visite du président de la République populaire de Chine, Xi Jinping. Pour la conquête spatiale, la France entend collaborer avec d'autres puissances en particulier avec les États-Unis.
Avant tout, l'objectif principal de cette alliance est de lutter en faveur du climat. Dernièrement, la Chine a prouvé que son comportement face au changement climatique était exemplaire, et ces efforts pour réduire son empreinte carbone ont payé. En effet, dans les grandes villes chinoises le taux de pollution a baissé en moyenne de 32 %.
L'agence spatiale française (Cnes) et la China National Space Administration (CNSA), assurent que la Chine utilisera les expériences françaises à bord de la mission Chang’e 6, pour recueillir des échantillons lunaires. Le président du Cnes a expliqué: " Concrètement, nous allons embarquer 15 kg d'expériences à bord de la future mission Chang’e 6 qui ira recueillir des échantillons lunaires en 2023 ".
Depuis 2016, le module orbital chinois Tiangong-2 a embarqué le dispositif français Cardiospace 2 qui aide à suivre le système cardiovasculaire des astronautes en apesanteur. Dans le futur, d'autres missions sont prévues. Horizon 2021, les deux pays prévoient de s'associer pour le projet d'astronomie SVOM, qui consiste à détecter les sursauts de rayons gamma, les phénomènes les plus puissants de l'Univers.
Pour l'heure, Paris discute avec Pékin pour l'envoi d'un spationaute français sur une mission habitée chinoise. Cela tombe bien puisque l'astronaute français Thomas Pesquet a appris à parler chinois, comme l'on fait d'autres astronautes européens avant lui.