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Stéven Le Hyaric - Paris Dakar à vélo

Dernière mise à jour : 18 mai 2019

C’est le projet d’un jeune homme de 32 ans qui avait le rêve idéaliste d’éveiller les consciences sur le dérèglement climatique et la désertification en s’exposant à la chaleur extrême sur un parcours de 5 700km. Son idée? Traverser 6 déserts parmi les plus hostiles du Monde sur 6 continents en 6 fois un mois, le tout à vélo. Pour introduire ce projet un peu fou, il décide de débuter par l’épicentre de la chaleur sur terre: le Sahara en réalisant son «propre» Paris-Dakar. Les doutes et les prises de tête sont derrière lui. Il est à Paris au Trocadéro avec une vingtaine de connaissances, d’amis, de proches qui attendent son départ près de la tour Eiffel. Après une grande inspiration, Stéven Le Hyaric envoie les premiers coups de pédales. C’est parti pour 20 jours d’aventure!

Steven Le Hyaric
© Léo Coulongeat (ERISPHERE)

Direction Châtellerault, plus de 300km de prévu dès cette première journée. Je suis stoppé par la fatigue et la nuit bien avancée. Karin, une expatriée allemande m’accueille en compagnie de toute sa famille dans la banlieue de Sainte-Maure-de-Touraine après 1h du matin.


Nous dinons, elle m’explique son amour pour la France, l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, St Louis, Dakar. Elle me parle de ses multiples voyages et de ses rêves d’aventure. Comme un signe. Je repars de cette première escale vers 8h, le ventre plein, en direction de Bordeaux.


Première étape de plus de 300km de ce projet, je souffre beaucoup avec Remy, un fan sur les réseaux sociaux, venu me rejoindre en cours de route. À 30km de Bordeaux, je m’endors sur le vélo, je viens de passer plus de 14h à pédaler et me sens très fatigué par la pression de ce début de projet. Soudain, deux lampes au loin, c’est Laurent qui vient me chercher sur la route. Je suis exténué, j’arrive à plus d’une heure du matin et m’endors avant même d’avoir mangé. Il ne va pas être donné cet exploit.


Je repars un peu épuisé, après 10h du matin, direction le Pays Basque. Cherchant un hébergement à Anglet, je décide d’aller chez une des nombreuses personnes qui a participé à la campagne de crowdfounding de ce projet. Tout est bien sur la route, la lumière, le vert de la végétation et surtout le vent presque favorable pour la première fois. À mi-chemin, je rencontre un ancien skieur marocain de niveau international qui tient une épicerie en plein cœur des Landes, comme un clin d’œil... J’arrive à Anglet, Sandrine m’accueille avec toute sa famille, nous parlons, climat, environnement, planète mais aussi lessive, car je n’ai pas lavé mes vêtements depuis le départ.


Retrouvez l'article complet dans le N°3 de Terra Darwin disponible en kiosque



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