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Yvelines: Du pétrole dans les champs après une fuite sur un pipeline

Ce lundi 25 février, une fuite de pétrole brut provenant du pipeline Total d’Ile-de-France a été constatée. Ce sont plusieurs hectares concernés par la fuite, entre quatre et douze selon les sources. D’après la préfecture, il faudra " plusieurs mois d’opération ".

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Ce sont plusieurs hectares de terrain ainsi que des rivières dans les Yvelines qui ont été touchés par une fuite d’hydrocarbures sur le pipeline d’Île-de-France. Crédit photo: Leonid Ikan

Ce sont plusieurs hectares de terrain ainsi que des rivières dans les Yvelines qui ont été touchés par une fuite d’hydrocarbures sur le pipeline d’Île-de-France comme annoncé par Total et la préfecture des Yvelines ce lundi. D’une longueur de 268 kilomètres, ce pipeline transporte principalement du pétrole brut entre le port du Havre et la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).


" Dimanche soir, vers 22 h 35, une alarme de baisse de pression sur le pipeline d’Île-de-France (PLIF) s’est déclenchée sur le tronçon reliant le dépôt de Gargenville (Yvelines) à la raffinerie de Grandpuits ", précise Total. " La présence de pétrole brut a été constatée dans un champ ", ajoute l’entreprise.


D’après la préfecture, entre quatre et sept hectares sont concernés. En réalité pour la gendarmerie neuf à douze hectares de terrain seraient touchés. Thierry Laurent directeur de cabinet du préfet précise : " Il y a des moyens de pompage sur place. Mais plus aucun produit ne circule, le pipeline n’est plus sous pression et plus grand-chose ne s’en échappe ".


Il va falloir plusieurs mois d’opérations pour creuser autour des zones polluées afin de réaliser l’opération de nettoyage. Les terres appartiennent à deux agriculteurs dans la commune de Boissy-sans-Avoir. Thierry Laurent explique que " les dégâts sont importants, mais localisés. C’est Total qui va se charger de l’ensemble des opérations, sous le contrôle des services de l’État et de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE) ".


D’après Total, la cellule de crise et "le plan de surveillance et d’intervention " ont été activés. L’entreprise précise que " des investigations sont en cours pour déterminer les origines de la fuite ". Sont sur place les sapeurs-pompiers de la cellule antipollution, gendarmes et agents de l’Unité département de la DRIEE.



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